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Titre	Suites and Sonatinas for Two (18th c.)
Référence article	3196485
Catégorie	Musique d'ensemble
Sous-catégorie	Trompettes
Instrumentation	2Trp / 2NtTrp
Pays de publication	Suisse (ch)
Editeur *	cliquer ici
Référence article / fournisseur *	cliquer ici
Compositeur	Oswald, James; Messing, Mr.
Niveau	4+
Durée	20:00
Informations complémentaires/contenu	Notes historiques Tous les duos proposés ici sont tels qu'ils furent imprimés dans The Delightful Pocket Companion for the German Flute Containing a Choice Collection of the Most Celebrated Italian, English, and Scotch Tunes Curiously Adapted to That Instrument [Le charmant compagnon de poche pour flûte allemande (flûte à bec), comprenant une sélection d'airs italiens, anglais et écossais célèbres, singulièrement adaptés pour cet instrument] de John Simpson (Londres: John Simpson, 1745).1 Ce recueil, comme de nombreux autres réalisés à cette époque, était destiné à des musiciens amateurs. Le contenu est donc en majorité fait d'arrangements de toutes sortes d'oeuvres, à l'origine pas forcément écrits pour la flûte à bec, ni sous forme de duos. Mais les pièces proposées ici ont, à l'origine, probablement été écrites pour des trompettes ou des cors naturels.2 Elles comprennent deux séries d''airs': l'une attribuée à (James?) Oswald et l'autre à l'énigmatique 'Mr. Messing' ['M. Cuivre' en allemand]. La tessiture et l'écriture idiomatique rendent vraisemblable que ces airs d'Oswald aient été écrits pour deux trompettes. Bien que le 18e partiel soit parfois exigé, un aigu plutôt inhabituel pour les trompettistes anglais de l'époque, d'autres oeuvres contemporaines les exigent aussi.3 Les airs de Messing (spécialement le no. 10) sont nettement plus difficiles que ceux d'Oswald, mais tout à fait jouable avec des trompettes naturelles. Il semble toutefois que les pièces de Messing s'adressent plutôt au cor qu'à la trompette. Deux Sonatinas anonymes complètent ce cahier (nos. 16 et 17). Dans les deux cas, j'ai inclu tous les mouvements, même si certains passages ne sont pas jouables sur des cuivres naturels tels qu'ils sont imprimés dans le recueil de Simpson. En concert, on peut jouer les mouvements 'injouables' avec des instruments différents, ou adapter individuellement les notes hors échelle harmonique aux instruments naturels.4 L'exécution de ces pièces avec des instruments modernes ne présente évidemment aucune difficulté. Alors que la majorité des pièces du recueil de Simpson (en fait, la majorité de ce qui se publiait alors dans ce genre) n'est de toute évidence pas dédiée à des instruments de cuivre, celles publiées ici semblent néanmoins l'être pour la simple raison qu'elles correspondent à la tessiture et aux possibilités techniques des cuivres de l'époque. Les pièces (exceptées celles dont j'ai parlé plus haut) sont idiomatiques pour des cuivres naturels. Les écarts occasionnels de notes situées hors de la série des partiels naturels peut s'expliquer par la volonté de rendre les duos plus attractifs pour les clients flûtistes que visait l'éditeur. En tout cas, les duos publiés ici présentent un large éventail de difficultés (d'assez facile à plutôt difficile) et devraient particulièrement bien enrichir la bibliothèque musicale des étudiants débutants à moyens, tant pour la trompette naturelle que la piccolo moderne. Des duos accessibles pour ces instruments étant de toute façon assez rares à trouver.
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